Garantir l’avenir de La Poste en Isère

A l’occasion de  la session du débat d’orientations budgétaires du 28 novembre, les conseillers généraux de la majorité iséroise ont présenté un voeu, adopté par l’assemblée départementale, sur le devenir de La Poste. Avec ce vœu, ils demandent l’arrêt du processus de privatisation de La Poste et exigent du gouvernement qu’il garantisse l’égal accès des citoyens au service postal dans le cadre du statut actuel de La Poste, d’assurer la pérennisation financière de l’entreprise publique, son développement par les investissements nécessaires, afin d’en améliorer le service. Ils lui demandent de stopper la fermeture de tous les bureaux de Poste en Isère. Et par ce vœu, ils décident de s’associer à la demande de référendum sur le statut de La Poste avant que soit lancée toute atteinte à l’entreprise publique.

« La décision gouvernementale de transformer La Poste en Société anonyme préfigure à l’évidence une cession au privé de cette entreprise publique. Cette perspective inquiétante de privatisation constitue une nouvelle attaque contre les services publics, véritables outils de solidarité. Après chaque privatisation le service rendu aux populations se dégrade : de verser des dividendes aux actionnaires plutôt que d’accroître la qualité du service alors même que les tarifs augmentent.

La Poste doit demeurer un service public de proximité et de qualité, dans la complémentarité de toutes ses activités. C’est une exigence essentielle pour répondre aux usagers, qu’ils vivent en milieu rural ou en milieu urbain. La qualité du service public rendu aux populations doit prévaloir et non la seule rentabilité financière. Aujourd’hui, seul le statut de La Poste permet une véritable péréquation, universalité et continuité de service, afin de réduire les inégalités sociales et territoriales.

Déjà de nombreux bureaux de Poste font l’objet de restrictions d’horaires d’ouvertures. Les heures de distribution ou de départ du courrier sont modifiées ; certains bureaux disparaissent même de la carte. A ce jour nombre de communes ont dû réaliser des investissements importants et employer du personnel afin de conserver une agence postale et répondre, tant bien que mal, aux besoins des habitants. Il est donc inenvisageable d’accompagner de quelque manière que ce soit ce démantèlement qui conduit inexorablement à un processus de privatisation ».

Gilbert

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