La foire de Beaucroissant d’avril a connu un succès sans précédent. Avancée d’une semaine à cause des fêtes de Pâques, elle a profité d’un temps estival et nul doute que les records d’ affluence ont été battus ou du moins approchés.
Cette foire restera également un moment historique du fait que ce n’était pas Pierre Fouque qui en assurait sa bonne marche mais Georges Civet. Ce dernier ayant succédé à la tête de la commune à Pierre Fouque il y a quelques semaines.
Ce dernier a été longuement acclamé par les élus et personnalités lors des discours officiels.
Le cortège inaugural a donc arpenté les allées de la foire avec à sa tête son nouveau maire, mais enfant du pays Georges Civet. Il avait à ses côtés le secrétaire général de la préfecture Frédéric Périssat et André Vallini président du conseil général de l’Isère.
bien entendu tout au long du parcours les discussions sont allées bon train avec en particulier une halte au stand de la FDSEA de l’Isère. Avec un certain humour, son président Jean Robin Brosse a expliqué comment on pouvait faire des économies. » supprimez les postes des salariés qui sont payés uniquement à critiquer notre métier, ne dépensez plus des millions d’euros à faire des chicanes, des ronds-points qui nous empêchent de bien circuler… » Jean Robin Brosse a rappelé les atouts de notre agriculture départementale, du succès de la vente directe, des circuits courts, de la performance de nos industries agroalimentaires… «
Pour en revenir à Beaucroissant il a soutenu l’idée de créer une aire couverte, en dur qui accueillerait sous son toit l ‘espace charolais et l’ensemble des structures départementales placées sous la coupe de l’association Agrivillage.
A noter que la construction de ce bâtiment en dur est d’actualité depuis bon nombre d’années et que les discussions entre les différents partenaires n’ont jamais fait avancer ce projet.
Max Josserand, négociant en bestiaux a reconnu que les éleveurs sont mieux lotis depuis quelques mois: « les demandes à l’exportation sont fortes et cela nous aide bien…. » Un arrêt au milieu des animaux ou il a été question de l’avenir de nos abattoirs locaux. S’ils ferment leurs portes qu’allons nous devenir s’exclame Guy Durand, éleveur sur le Vercors, président de l’Association des producteurs agricoles du plateau du Vercors. »
Gérard Seigle Vatte, président de la chambre d’agriculture de l’Isère a rajouté au cours des discours officiels le besoin de mener une politique offensive en direction de l’installation des jeunes agriculteurs. » Celle ci ne peut être que liée au maintien du foncier agricole. »
En réponse Christian Nucci, vice président du conseil général en charge de l’agriculture a tenu a rappeler que les instances départementales soutenaient sans équivoque l’activité agricole qui joue un rôle important au niveau économique et environnemental.
Comment ne pas être fiers de savoir que l’Isère est citée en exemple au niveau des circuits courts. Il a mis en garde ceux qui définissent la politique agricole commune: » si vous laissez tomber l’agriculture de montagne c’est toute l’activité liée à cette montagne qui va disparaître, tourisme y compris. » Il est bien entendu revenu sur l’avenir de l’abattoir du Fontanil et son fonctionnement. « Au niveau du conseil général, on fait le maximum pour soutenir sa pérennité mais il n’est nullement question que ce dernier en assume son organisation….Il a été rejoint par Frédéric Périssat quant dynamisme que représente l’activité des circuits courts dans notre département. Ce dernier ajoutant une nouvelle piste: celle du bois. » Notre département a un atout inestimable avec sa forêt. Sachons nous en servir. »










