Comme tous les ans à la même période, l’Ambroisie refait l’actualité, le pic pollinique étant attendu pour le 12 août.
Si cette plante importée des Etats Unis pose des problèmes de santé publique, elle porte également atteinte à l’économie agricole de toute la région, et plus particulièrement aux producteurs de Tournesols.
En effet, l’ambroisie génère des pertes de rendements et des surcoûts liés à la lutte. Selon une étude du CETIOM et d’ARVALIS, le surcoût pour la seule région Rhône Alpes est évalué à 10 millions d’euros.
Cette situation repose à nouveaux la question des semences obtenues par mutagénèse.
Face aux enjeux, la section Grandes Cultures de la FDSEA de l’Isère rappelle que les variétés obtenues par Mutagénèse, et qui permettent de lutter contre l’Ambroisie, ne sont pas des OGM. Ces techniques ne sont pas obtenues par l’introduction dans la plante d’un gène extérieur.
D’autre part, la FDSEA considère que les huiles oléiques sont bonnes pour la santé et qu’en période de crise économique, elles présentent l’avantage d’être entièrement fabriquées en France, contrairement à certains produits à base d’huile de palme importés de l’autre bout du monde.
Au-delà, la FDSEA rappelle que :
- La France est le premier producteur européen de blé, de maïs, de viande bovine, de volailles et d’oléagineux
- La France est le premier exportateur mondial de semences
- Les céréales représentent en 2011 un excédent commercial de 7,3 milliards d’euros