Tournesol muté: oui au dialogue, non à la destruction

Une centaine de faucheurs volontaires ont manifesté à Marcy l’Etoile, au cours des « Rendez-vous avec l’agriculture du Rhône ». Ils ont également détruits plusieurs parcelles de tournesol muté, en particulier à Meyrieu les Etangs et à St Clair su Rhône.

Jean Robin Brosse, président de la FDSEA de l’Isère a de suite réagit en rappelant que « La mutagenèse est pratiquée depuis 70 ans. Elle n’a rien à voir avec les OGM comme on tente de le faire croire. Cette technique permet de mettre en place artificiellement un processus connu dans la nature afin de chercher des aptitudes meilleures au niveau par exemple de la résistance à un herbicide, rendement supérieur… »

Gérard Seigle Vatte, président de la Chambre régionale d’Agriculture et président de la chambre d’Agriculture de l’Isère s’est montré très virulent contre cette pratique qui nuit à la recherche.

A l’assemblée générale de Coopenoix, après avoir encouragé le dynamisme de la filière nucicole, à travers sa coopérative, il a exprimé son total désaccord avec de telles pratiques qui vont à l’encontre de notre avenir.  » C’est inadmissible de bloquer de cette manière la recherche. »

A travers un communiqué il prône le dialogue plutôt que la destruction des cultures.

Voici ce communiqué

OUI au dialogue,

NON à la destruction des cultures

Ce dimanche 2 septembre,  des militants « faucheurs volontaires » ont manifesté au RENDEZ- VOUS DE L’AGRICULTURE DU RHONE (parc de Lacroix-Laval, Marcy L’Etoile). Ils  ont aussi détruit ces derniers jours,  des parcelles de tournesol dans plusieurs départements de la région.

La Chambre régionale d’agriculture Rhône-Alpes tient, tout d’abord, à apporter son soutien aux agriculteurs victimes de la destruction de leur récolte.
« Nous sommes ouverts  à la confrontation des idées dans  le sens du développement de l’agriculture ! Mais,  je condamne  la destruction des récoltes et au-delà,   la remise en cause de la recherche et de l’expérimentation sur de nouvelles productions », explique Gérard Seigle-Vatte,  président de la Chambre régionale d’agriculture Rhône-Alpes.

Acteurs depuis toujours de la recherche-développement et du conseil aux agriculteurs, les Chambres d’agriculture sont légitimes pour évaluer les formidables évolutions de la production  et de la productivité de l’agriculture, notamment grâce aux avancées de la génétique.

En cette période où tous les secteurs de l’économie sont confrontés à la recherche d’une meilleure compétitivité pour répondre aux attentes des marchés et  à la concurrence, les Chambres d’agriculture demandent aux Pouvoirs Publics de  créer les conditions d’un respect de la recherche et de l’expérimentation pour l’avenir de notre agriculture régionale. »

Gilbert

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