Suite à l’étude qui démontre les risques causés par l’utilisation des OGM, la Coordination Rurale réagit de cette manière.
» La culture d’OGM demeure interdite en France ; nos consommateurs peuvent donc consommer sans inquiétude nos productions végétales françaises, telles que le maïs doux, le lait de soja et l’ensemble des produits de l’amidonnerie ou de la biscuiterie.
Les producteurs de grains sont soucieux du respect du consommateur et de leur image ; ils ne veulent pas connaître une crise comme celle de l’ESB, à laquelle nos éleveurs ont été confrontés.
Les grains de maïs OGM consommés en France par le bétail sont importés en très faible quantité du continent américain (États-Unis, Brésil, Argentine). Mais ce n’est pas le cas de l’Espagne qui cultive et donc fait consommer par ses élevages du maïs OGM, notamment dans la filière du jambon Serrano.
La principale consommation d’OGM en Europe, y compris en France, se fait à travers les importations de soja : tous les pays en importent, car l’Union Européenne a fait le choix, depuis 50 ans, de ne pas s’intéresser à la production des protéines végétales.
Pour la Coordination Rurale et l’Organisation des Producteurs de Grains, si les résultats de l’étude qui met en cause les OGM sont validés, l’UE devra rapidement reconnaître sa culpabilité et mettre en place une Politique Agricole Commune recentrée sur l’autosuffisance et la sécurité alimentaires, aux antipodes de ce qu’elle propose actuellement pour la PAC 2014. »