Ambiance cocasse, inattendue mais très conviviale ce jeudi à l’espace Rhône-Alpes au salon international de l’agriculture. Espace occupé conjointement par l’Isère et… l’Ain..
Nous avons donc pu assister en présence des deux délégations, aux discours « officiels » de leurs représentants politiques et agricoles, aux deux buffets… délicieux il va s’en dire!
La délégation iséroise, conduite par Jean Claude Darlet était bien présente. On a reconnu Michèle Bonneton députée, Christian Nucci conseiller général, Yves borel président du CING, Bruno Neyroud président du CISM, Pierre Galin Martel président de Coopénoix, une délégation des maisons familiales et rurale du département, Philippe Guérin directeur de la chambre d’agriculture…
Jean Claude Darlet a souligné « l’occasion idéale de mettre en avant les produits phares de notre département et à travers eux le dynamisme et le savoir faire de nos agriculteurs. » Il est revenu sur le label IGP attribué au St Marcellin: » Ce label concrétise plus de 20 ans d’efforts. Il était très important de l’obtenir pour nos producteurs de lait, pour notre territoire. C’est un fromage « intéressant, onctueux qui se marie très bien avec les noix, de Grenoble bien entendu, et nos vins ..Il faudra sans doute mieux le faire connaître, non pas en tant que tel mais à travers ses différentes façons de le consommer.. Il s’ associe en effet à de multiples recettes.. »
Il faut dire que l’animation de l’espace était basée sur l’obtention de L’IGP pour le St Marcellin ..
« Bruno Neyroud, a lui aussi insisté sur le travail de longue haleine mené afin d’obtenir cette reconnaissance européenne. Cette IGP ne doit pas être une fin en soi. Il faut que que les producteurs, qui ont fait des gros efforts en tire bénéfice. Il faut que les metteurs en marché comprennent que l »on a des charges qui augmentent.. Oui il faut que la consommation suive Le St Marcellin se déguste de différentes manières.. En Marcelline par exemple.. »
Bruno Neyroud a enfin indiqué qu’il souhaite avec force que » les producteurs ne doivent pas être à côté de la filière mais en dedans ».
Michel Bonneton, s’est dite enchantée par l’obtention de l’IGP, » cela à un moment ou les consommateurs se tournent davantage vers la qualité des produits. Et l’IGP est signe de qualité. La qualité est garante de l’avenir de notre agriculture » Elle a insisté sur le fait « qu’il faudra mieux organiser sa commercialisation.. »
Christian Nucci, a dit « bravo » à la filière pour l’obtention de ce label mais a de suite rebondit sur un dossier » pour lequel on n’est pas bon : celui du foncier. Certes notre département est dynamique, il consomme du foncier pour d’autres activités que l’agriculture mais il faut absolument que l’on trouve, ensemble , les solutions efficaces pour que les agriculteurs conservent assez de terres pour pouvoir travailler.. « Reste à en établir la feuille de route!
Il a également apprécié la présence d’une délégation des MFR de l’Isère. » La formation est très importante. Celle que vous dispensez est de qualité et colle bien à la demande. Pour preuve, celles et ceux qui sortent de vos centres de formation trouvent pratiquement tous un emploi. ».
Passage à un moment agréable: déguster les produits de l’Isère. Aux côtés du St Marcellin on a pu apprécier les noix de Grenoble, Bleu du Vercors Sassenage, beurre truffé, ravioles… vin des Balmes dauphinoises.. Avec comme convives une délégation de la chambre d’agriculture de Côte d’Ivoire…
Gilbert PRECZ
Voici le déroulé de la journée Isère à Paris, et de l’espace Rhône-Alpes..
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