Depuis plusieurs années maintenant, le Parc naturel régional du Vercors, avec le soutien technique du CPIE , propose une
soirée de rencontres et d’échanges en écho avec la thématique du festival international du film de montagne qui se tient à Autrans.
Cette année il se tient du 3 au 7 décembre.
Ainsi, la forêt, les refuges, l’imaginaire de la montagne, la glisse sont passés au crible de la réflexion des intervenants
que nous sollicitons. Qu’ils soient sociologues, cinéastes, poètes ou encore géographes ou forestiers, ils portent un regard
sur la montagne qui nous intéresse et qui raconte la beauté et la complexité du monde dans lequel nous vivons…
Jeudi 4 décembre, 17 h : le film : L’Archipel, projection et échanges (entrée libre – Salle Molière de l’Escandille / Autrans)
de Martin Debisschop et Jérémie Lamouroux.
Documentaire / France / 2012 / Regards des Lieux / 50 min.
Résumé :
Un immense rocher abrite une communauté humaine dispersée par les affres de la modernité. Ici et là, les réalités singulières des habitants semblent cohabiter sans jamais se rencontrer…
L’Archipel esquisse un portrait kaléidoscopique d’une montagne aux prises avec les contradictions du troisième millénaire.
Les réalisateurs, Martin Debisschop et Jérémie Lamouroux, seront présents, ils évoqueront leur travail et échangeront avec le public. Christophe Baticle, sociologue, postdoctorat au Labex ITEM (Innovation et Territoires de Montagne), apportera son éclairage sur la questions des « liens d’attachement aux territoires ».
Vers 19 h « Le Vercors n’est pas une carte postale » (entrée libre – Salle Molière de l’Escandille / Autrans)
Autour d’un verre partagé, le Parc naturel régional du Vercors vous propose de profiter de la sortie du livre DVD, Le Vercors n’est pas une carte postale.
Un livre-objet qui se déplie en trois volets.
Livre de cinéma, il contient un dvd avec quatre documentaires de 25 à 50 minutes, que prolongent des entretiens avec les cinéastes.
Peut-on filmer le paysage en échappant aux tentations de la carte postale ?
Quatre films, nourris de récits, de mémoires et d’histoires, répondent en offrant des images du Vercors, ouvertes, inattendues, complexes.
La réflexion des cinéastes se prolonge à son tour dans un essai sur le paysage. Anne Sgard, dans une analyse géographique sensible, adossée aux films et étayée par sa connaissance du Vercors, propose une approche inédite des « paysages en partage », qui fraye la voie à des démarches de médiation paysagère.
Au final, le livre déploie sa carte-jaquette et c’est une invitation à l’arpentage et au vagabondage dans les territoires du Vercors.